Vie en Grèce

Vie en Grèce

02/02/2015 : Ça passe ou ça casse. La stratégie de Tsipras.

N'allez pas croire que Tsipras est venu se confier à moi.

Il se fait jour de nouvelles interprétations dans lesquelles Tsipras opère un donnant-donnant avec les dirigeants européens dans lequel il n'est pas si mal placé que ça contrairement aux apparences.

La Grèce est exsangue, au bord du dépôt de bilant et pourtant ne se met pas à genoux. Et c'est là la force de la Grèce.

Les mous comme Hollande ou Renzi qui ont manifesté une gentille opposition à la politique allemande se sont fats recadrer et remettre dans les rails. Ils n'entendaient pas créer de clash ni rompre la sacro-sainte union sacrée dans le rêve européen.

Le gouvernement grec grâce à son alliance avec ANEL montre un front uni contre les mémorandum. Pas de faille ni de faiblesse dans ce front dans lequel les requins de l'union européenne pourraient s'engouffrer.

En refusant les 7 milliards, Tsipras a dit « merde » à la troïka qui dois-je le rappeler a trois composantes et pas forcément les mêmes sensibilités ni intérêts pour chacune. Ils sont unis en apparence mais pas forcement en privé.

 

Un front fort contre une troïka tremblante et des gouvernements qui manient la langue de bois en disant « oui on comprend mais il faut respecter les engagements » qui, ils le savent ne peuvent l'être.

Ces faux-culs ont un pied tourné vers leurs électeurs, un autre vers la discipline européenne.

En face le discours est humaniste : « Vous nous avez étranglé, maintenant c'est du passé. Nous avons ds ambitions généreuse que tout le monde connaît maintenant. Deux solutions pour vous :

vous nous aidez à les entreprendre et desserrez l'étau

vous nous coulez. Vous nous éjectez de l'Europe mais voilà la belle unité européenne est rompue. D'autres peuvent eux aussi partir.

Pour nous ce sera dur mais vous devrez expliquer pourquoi un noble programme est loin de vos préoccupations.

Ensuite, la dette n'est plus notre problème, c'est à vous et vos pays à la prendre en charge et il faudra expliquer que, grâce à vous, vos banques vont plonger et que vos peuples vont devoir payer cher.

Et les grecs vont ont montré qu'un peuple qui paye très cher ne peut pas le supporter longtemps.

Votre monnaie à laquelle vous tenez et qui est actuellement en crise, s'effondre, vos banques aussi vous les avez déjà recapitalisé, vous ne pouvez pas le faire indéfiniment.

Il ne vous reste plus qu'à vous tirer une balle dans la tête » .

 

Voilà ce que le Canard enchainé appellerait un dialogue imaginaire.

Tient-il la route ? A vous de voir.

 



02/02/2015
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