04/02/2013 : Climat politique.
Les cambriolages se multiplient et les gens ont de plus en plus peur. Il est vrai que les appartements sont mis à sac ou que tout disparaît y compris les photos de famille ce qui est difficile à avaler !
Ça fait le bonheur de l'Aube Dorée. Les gens ne se cachent plus pour dire qu'ils vont voter pour eux, même si on leur dit que ce sont nazis : oui et pourquoi pas répondent-ils.
Les sondages d'élections imaginaires donnent le coude à coude entre la Nouvelle démocratie du premier ministre actuel Samaras avec Syriza avec une légère avance de ND.
Les sondeurs s'amusent ! Les néo-nazis naviguent eux autours de 10% tandis que les deux premiers sont aux alentours de 25%, de quoi ne pas pouvoir former un gouvernement.
Syriza a pris sont virage. La direction Tsipras a réussi à mettre en minorité les opposants à l'idée de toute gouvernance. Syriza fait l'objet de nombreuses adhésions dont certaines d'opportunité. C'est le cas de toute une franche qui a quitté le PASOK pour rejoindre Syriza et qui espère la transformer en nouveau parti social-démocrate comme l'était jadis du temps de sa splendeur la PASOK.
Tsipras lui-même se pose en futur premier ministre. On l'accuse de faire le dandy à la télé et à l'étranger. D'ailleurs, on parle des deux Tsipras.
De même qu'il y avait jadis deux partis communistes antagonistes, celui de l'extérieur et celui de l'intérieur, on parle des deux Tsipras, celui de l'intérieur qui hurle contre le gouvernement de la troïka et celui de l'extérieur qui va discuter avec Merkel et Lagarde, la grande gueule contre le « soft » qui savoure les coussins du pouvoir.
On le présente comme voulant devenir le futur Papandréou (le Père, bien évidemment, celui des années 80) à la tête d'un grand parti de gouvernement qui sache s'insérer dans le système politique actuel.
La famille Tsipras deviendra alors une nouvelle famille politique comme les Caramanlis et les Papandréou.
Qu'en sera-t-il vraiment ?
De toute manière les élections ne sont pas pour demain et Syriza a toujours un pied dans la rue.
La Villa Amalias est une maison de maître à Athènes appartenant à l'état. Elle a été squattée par un certain nombre d'individus zonards. Syriza a apporté son soutien aux squatters. La police a évacué les lieux et l'on a trouvé dans la maison mise à sac des bouteilles de bière, des manches de pioche et tout un matériel pour confectionner des cocktails Molotof. Syriza se trouve accusé d'encourager la violence d'un côté et de se présenter d'un autre côté comme une organisation « cleen ». Bien sûr la violence chez Syriza était il y a peu un de ses vecteurs. En moins d'un an peut-on avoir changé à ce point ? Syriza est toujours accusé d'encourager la violence sous le manteau.
La violence n'a pas disparue mais a pris un nouveau tournant. En effet il y a eu une série d'attentats en quelques jours, mitraillage à la kalachnikov du siège du parti du 1° ministre, chez différents journalistes et même chez la famille du porte-parole du gouvernement. Aucun blessé. Ces attentats sont attribués à l'extrême gauche.
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