25/03/2015 : Où on en est ?
Nous pourrions répondre nulle part.
En effet, le jeu du chat et de la sourie continue.
Tsipras a sollicité un mini-sommet et il l'a eu. Il venait de faire voter des lois sociales.
Je m'attendait à ce que Hollande, Merkel et Cie … le félicite d'avoir osé faire du social ce qu'ils reconnaissent implicitement comme indispensable en Grèce mais non !
Il a demandé une aide monétaire rapide car il y a un risque de crash. Comme d'habitude, ce que tout le monde sait, les caisses sont presque à vide, les européens font ceux qui ne savent pas où en est à ce niveau la Grèce, pas plus d 'ailleurs que le gouvernement grec. Ah ! La belle hypocrisie !
En échange du fameux catalogue de réforme que tout le monde connaît, on demande à la Grèce de ne plus prendre de décision unilatérale sans avoir l'accord de l'Europe.
Qu'a fait Tsipras ?
Il a fait voter de façon unilatérale un plan d'épuration des dettes fiscales des citoyens et entreprises grecques avec paiement en 100 fois.
Il aurait peut-être mieux fait de proclamer un moratoire puisque les rentrées vont être faibles, voire quasiment nulles au moment où il y en a un cruel besoin.
La gué-guerre a repris mais cette fois sans réaction des Européens. Tsipras a rencontré Merkel à Berlin, l'entretien a été cordial comme le désiraient la majeure partie ds grecs. Il en a fait des compliments, elle est à l'écoute, ça n'a pas été réciproque, elle n'a fait aucun compliments.
Dans quelques jours nous verrons si retraites et salaires de mars seront versés ou si le fond du fond est atteint.
Qu'en conclure ?
Malgré l'affirmation du gouvernement grec de ne pas vouloir quitter la Zone Euro, il continue à la narguer et semble se rapprocher de plus en plus de la sortie de l'Euro.
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