Vie en Grèce

C'est le titre d'un journal grec du 29/12/2014 « Fin d'une époque ».

Effectivement c'est la fin d'un régime mais pas forcément celle d'un système basé sur la coruption. Papandréou avait dans les années 80 tenté de s'y attaquer mais en vain, il a perduré jusqu'en fin 2014.

En effet Samaras aurait pu éviter des élections anticipées par un rejet de son candidat au 3° tour des présidentielles. Il a obtenu au premier tour 161 voix, au deuxième 168 voix.

Entre les deux il a continué sa politique traditionnelle de magouille en tentant d'acheter des voix. Un député indépendant l'a dénoncé et ça a fait la une des journaux grecs.

Samaras a du penser qu'il pourrait toujours continuer ainsi. Mal lui en a pris, il a eu au troisième tour le même résultat qu'au deuxième.

Il avait cependant la possibilité entre le deuxième et le troisième de changer de candidat et il aurait pu un placer un qui aurait fait consensus.

Mais ce n'est pas un stratège du consensus mais plutôt u stratège de la magouille.

C'est ainsi que qu'il est tombé !

Mais pour lui rien n'est fini, il s'est lancé avec beaucoup d'alliés dans la tactique de la peur. Marchera-t-elle ?Et c'est bien dommageable. Le citoyen est comme on dit une variable d'ajustement.

Pourra-t-il reprendre en main cette fois-ci le champ qui devrait lui appartenir c'est-à-dire celui du politique ? Ce dernier devrait être au service du citoyen, du bien collectif et non au service d'une caste de magouilleurs pour ne pas dire autre chose de moins reluisant.

En tout cas la seule stratégie qui n'a été envisagée par personne est celle de la vérité et de la franchise.

La victoire annoncée de Syriza me fait penser à celle annoncée de Jospin. Les sondages semblent occulter l'indécision et la portée des néo-nazis.

Des trois tours de la présidentielles j'en tire les remarques suivantes. Magouilles et corruption ont été d'actualité. La collusion que l'on a dénoncée entre Nouvelle Démocratie et Aube Dorée qui a été bien réelle, n'a pas fonctionné pour cette élection. Ces derniers auraient pu faire élire le candidat de Samaras s'ils avaient voulu.

En cas de victoire de Syriza qui n'aurait pas forcément la majorité absolue, je pense qu'il y a une mesure d'urgence à prendre qui me semblent ne pas être envisagée :

dissolution immédiate des forces anti-émeutes (MAT et DELTA) de sinistre réputation et de leurs barbouzes. Mais peut-être que Syriza veut les garder sous le coude en cas de besoin, cette fois à son service !

Autre mesure : annuler toutes les lois que le conseil constitutionnel a déclaré et déclarera anti-constitutionnelles.

Troisième mesure : engager une procédure pour haute trahison contre les responsables de la la politique qui a plongé la Grèce dans cet état.

Une chose qui ne m'inquiète pas, c'est le fait que la banque nationale soit au main d'un ancien ministre de l'économie du temps de la rigueur, M. Stournaras. Celui saura très bien retourner sa veste et faire ami-ami avec Tsipras, chose qui est déjà en cours.

En ce qui concerne la dette, il pourrait y avoir une possibilité d'accord avec l'Allemagne.

En effet, la Grèce n'a pas oublié la dette allemande u temps de l'occupation nazie et que l'Allemagne fédérale n'a pas terminée de verser. Elle a été évaluée et officiellement des réglementations internationales on en dispensé le versement sans bien sûr l'accord des grecs.

Aussi, pendant ces dernières années, ce serpent a ressurgi et les grecs en aimeraient le règlement.

Il est stupide de vouloir demander à l'Allemagne actuelle de payer cette dette du jour au lendemain. Ce serait une aberration économique, et surement une impossibilité même.

Par contre, l'Allemagne fonctionne sans le remboursement de la dette Grecque ce qui montre qu'elle peut à l'heure actuelle s'en passer.

Alors pourquoi ne pas échanger les deux dettes qu'aucun des deux pays n'est en capacité de payer ?L'une annule l'autre et chaque pays repart sur des bases saines.

Qu'en pensez-vous ?