Vie en Grèce

Vie en Grèce

18/01/2015 : Climat électoral.

Le moins qu'on puisse dire est que la Grèce est en pleine période électoral.

Au niveau des média et surtout télé, ça tourne beaucoup autours de cette échéance avec des spots publicitaire concernant essentiellement quatre partis, ceux qui peuvent se payer des spots.

 Nouvelle Démocratie avec le bon Samaras qui parle avec des gens, serre la pince et qui s'adresse à des enfants, l'avenir du pays. Pour lui, l'ère des Mémorandum est finie, presque ils n'ont pas eu lieu. Syriza avec le V de la victoire qui clame l'arrivée de l'espoir. Le gros Venisellou du PASOK ou de l'ex-PASOK sur fond vert qui distille sa propagande anti Siriza tout comme le KKE sur fond rouge cette foi qui dit non à Syriza conformément à sa tradition.

 Je ferais une remarque hors de la campagne électoral. Samaras qui a fermé la télévision publique du jour au lendemain, qui a fait des pressions sur la nouvelle chaine publique pour qu'elle ne retransmette pas le discours de Tsipras à Thessalonique, base de son programme actuel, qui a tenté et peut-être réussi d'acheter ds voix de députés pour essayer de faire élire son candidat, était bien entendu à la manifestation du dimanche 11/01 à Paris pour défendre la liberté de presse qui méprise dans son pays.

Les sondages électoraux sont toujours les mêmes, Siriza en tête, ND en seconde position et le flou pour la troisième place que se disputent Potami, KKE et Aube Dorée. Il semblerait que selon eux, Potami soit le troisième.

Syriza est à la recherche de la majorité (151 députés sur 300) pour gouverner seul et faire passer son programme. Cela suppose environ 35% de votes ce que les sondages ne lui accordent pas. Il serait donc dans l'impossibilité de former un gouvernement sans coalition c'est-à-dire sans renoncements. Voire même, selon la configuration dans l'impossibilité totale de former un gouvernement et laisserait ce soin à une coalition ND-Aube Dorée dont les liens sont distendus mais renouables.

Aussi, me semble-t-il, comme certains grecs, que Syriza se lance dans la surenchère pour essayer de créer un raz e marée électoral. Il va jusqu'à proposer la suppression de la taxe d'habitation.

En attendant, il n'y a toujours pas de raz de marée social. Le citoyen est déboussolé et attentiste et résigné. Il ne peut y avoir pire que ce qu'ils ont connu.

 



18/01/2015
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