Vie en Grèce

Vie en Grèce

04/02/2014 : Quoi de neuf ?

 

Les médecins se révoltent. Une grève est organisée le 6 février jour du vote du projet de loi démantelant la santé publique : « La santé est un bien public, nous devrions tous en défendre l'honneur » affirment-ils.

 

 

 

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Syriza présente une liste aux municipales d'Athènes prévue pour juin 2014. Scandale !

 

En attendant le PASOK essaye de se refaire une toilette en essayant de se fondre dans le nouveau centre en gestation dit les « 58 ». La Gauche Démocratique de Kouvelis qui ne sait plus où s'installer cherche à s'y rallier ou du moins à faire alliance avec le PASOK.

 

Pendant ce temps les dissensions continuent au sein de Syriza qui prend de plus en plus de distances avec le rejet des mémorandums.

 

Il propose en cas de victoire électorale aux élections de 2016 pour lesquelles il est donné gagnant par les sondages, de relever le salaire minimum qui a été bien laminé par les différentes révisions imposées par la troïka.

 

Il propose également un relèvement de l'allocation chômage et des pensions.

 

La majorité actuelle hurle au scandale.

 

On est pas mieux loti en France quand Hervé Morin propose de travailler 39 h payées 35 !

 

 

 

La Grèce vient de subir un deuxième violent tremblement de terre dans l'île de Kéfalonie déjà fortement touchée il y a quelques jours à peine.

 

 

 

Kiriakos Mitsotakis, Ministre de la Réforme Administrative, veut faire réviser la constitution pour introduire le droit de licencier les fonctionnaires. En attendant, il faut utiliser des mesures détourner pour licencier dont la mise à disposition.

 

 

 

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Le week-end du premier février s'ouvrait à Thessalonique le salon de l'agriculture. Ce fut l'occasion pour les agriculteurs de bloquer les routes.

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C'était aussi l'occasion pour les autorités de faire de la propagande. Il se félicitaient du nombre grandissant de retours à la terre en particulier des jeunes. En effet, c'est le chômage et la crise qui les pousse à retourner à la terre. Généralement, les familles grecques possèdent un lopin de terre exploité ou non. Face à la baisse de leur pouvoir d'achat ou de leur perte de revenu, la terre devient leur nouvel espoir.

Agriculteurs.jpg

 

Pendant ce temps, le gouvernement qui se félicite de cet élan vers la terre, en profite pour mettre de nouveaux impôts sur les terres cultivées. Une bonne aubaine pour les finances de l'état !

 

L'hypocrisie n'a pas de bornes ! Comme d'habitude ...

 



04/02/2014
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