Vie en Grèce

Vie en Grèce

23/01/2015 : Soutiens en tous genre.

23/01/2015 : Soutiens en tous genre.

 

Marine Le Pen soutient Tsipras. C'est évidemment très stratégique, elle vise à se démarquer des néo-nazis qui sont quand même à la base du FN. D'un autre côté, elle veut montrer son côté social qui ne lui coute rien en France et espère prendre des voies à la gauche radicale française.

 

De son côté Syriza reçoit un énorme soutient. Obama, président de la première puissance mondiale, se penche sur le cas de la petite Grèce et soutient Tsipras. Quel gifle pour la troïka !

 

Et notre célèbre Dany le Rouge quand à lui choisi Potami !

Je me souviens qu'en 68 nous avons tous crié en cœur après son expulsion « Nous sommes tous de juifs allemands » et je serais prêt à le refaire. Le troisième larron de la troïka « révolutionnaire » était expulsé de France.juifs allemands » et je serais prêt à le refaire. Le troisième larron de la troïka « révolutionnaire » était expulsé de France.

 

Je me souviens aussi qu'il nous avait traité de « fasciste » parce que nous avions voté contre le traité constitutionnel. L'histoire nous a donné raison et le parlement européen qu'il espérait à l'époque n'est pas encore né. Mais je lui pardonne.

Son attachement aux verts qui se sont comportés en France comme des arrivistes et m'a fait, d'écologiste convaincu ne surtout pas adhérer à ces organisations opportunistes, s'est enfin délité.

Je reconnais en cet individu une personne très intelligente, malheureusement tiraillé par luttes d'influence qu'il a enfin ,abandonné, l'âge y faisant peut-être quelque chose.

En tout cas il a toujours pris le parti de défendre la Grèce et continue à le faire.

J'ai reçu un interview de lui en grec dans lequel il choisi Potami et je respecte son choix qui me parait argumenté et bdans sa logique.

Je vous joins la traduction de cet interview. Je m'excuse à l'avance pour les inexactitudes de traduction possibles car le texte que j'ai sous les yeux est une traduction grecque de la traduction anglaise de son interview en français à Europe 1 datant de mercredi (cité par le journal grec Protothéma). Ce sera donc une traduction de traduction de traduction.

La voici :

Cohn-Bendit: Si j'étais grec j'aurais voté Potami.

 

"Si j'étais grec j'aurais voté Potami" C'est qu' a dit à la station de radio française Europe 1, le chef franco-allemand de l'Eurogroupe des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit.

Cohn-Bendit, figure de proue de Mai 68 et professeur émérite de l'Université d'Athènes, a été invité à commenter les nouvelles politiques en Grèce.

Entre autre, il a déclaré que s'il était grec il voterait Potami. «Si j'étais un Grec, je voterais River, parce qu'ils sont-libéraux de gauche», a-t-il noté et a ajouté avec humour: "je participerais àMarine Le Pen soutient Tsipras. C'est évidemment très stratégique, elle vise à se démarquer des néo-nazis qui sont quand même à la base du FN. D'un autre côté, elle veut montrer son côté social qui ne lui coute rien en France et espère prendre des voies à la gauche radicale française.

 

De son côté Syriza reçoit un énorme soutient. Obama, président de la première puissance mondiale, se penche sur le cas de la petite Grèce et soutient Tsipras. Quel gifle pour la troïka !

Cohn-bendit.jpeg Cohn-bendit2.jpeg


Et notre célèbre Dany le Rouge quand à lui choisi Potami !

Je me souviens qu'en 68 nous avons tous crié en cœur après son expulsion « Nous sommes tous de juifs allemands » et je serais prêt à le refaire. Le troisième larron de la troïka « révolutionnaire » était expulsé de France.juifs allemands » et je serais prêt à le refaire. Le troisième larron de la troïka « révolutionnaire » était expulsé de France.

 

Je me souviens aussi qu'il nous avait traité de « fasciste » parce que nous avions voté contre le traité constitutionnel. L'histoire nous a donné raison et le parlement européen qu'il espérait à l'époque n'est pas encore né. Mais je lui pardonne.

Son attachement aux verts qui se sont comportés en France comme des arrivistes et m'a fait, d'écologiste convaincu ne surtout pas adhérer à ces organisations opportunistes, s'est enfin délité.

Je reconnais en cet individu une personne très intelligente, malheureusement tiraillé par luttes d'influence qu'il a enfin ,abandonné, l'âge y faisant peut-être quelque chose.

En tout cas il a toujours pris le parti de défendre la Grèce et continue à le faire.

J'ai reçu un interview de lui en grec dans lequel il choisi Potami et je respecte son choix qui me parait argumenté et bdans sa logique.

Je vous joins la traduction de cet interview. Je m'excuse à l'avance pour les inexactitudes de traduction possibles car le texte que j'ai sous les yeux est une traduction grecque de la traduction anglaise de son interview en français à Europe 1 datant de mercredi (cité par le journal grec Protothéma). Ce sera donc une traduction de traduction de traduction.

La voici :

Cohn-Bendit: Si j'étais grec j'aurais voté Potami.

 

"Si j'étais grec j'aurais voté Potami" C'est qu' a dit à la station de radio française Europe 1, le chef franco-allemand de l'Eurogroupe des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit.

Cohn-Bendit, figure de proue de Mai 68 et professeur émérite de l'Université d'Athènes, a été invité à commenter les nouvelles politiques en Grèce.

Entre autre, il a déclaré que s'il était grec il voterait Potami. «Si j'étais un Grec, je voterais River, parce qu'ils sont-libéraux de gauche», a-t-il noté et a ajouté avec humour: "je participerais à l'Eurogroupe des socialistes même si j'aimerais participer à celui des Verts."

"Ce est le parti dont a besoin Tsipras pour former une majorité» a-t-il conclu.

Thomas Otto (Journaliste):   Dans quatre jours, les Grecs vont élire un nouveau gouvernement et le nouveau patron sera appelé, peut-être, Alexis Tsipras. Bienvenue à Danny Cohn-Bendit!

Cohn-Bendit: Salut Otto!

Journaliste:   Cela effraie les Européens et ils l'appelent "Greek Melanchon". Nous devons admettre que nous n'en savons pas beaucoup sur Tsipras.

Cohn-Bendit:   Son premier ami est Melanchon, mais ils sont différents. Il a mis l'eau dans son vin, les deux dernières années il a évolué, il a clairement indiqué qu'il veut rester en Europe, qu'il veut rester dans l'euro, et montrer sa capacité à changer parce qu'il a compris qu'il peut devenir Premier ministre.

Journaliste:   Oui, quand on se rapproche du pouvoir on devient un peu plus réaliste, mais dans la pratique Tsipras est toujours un populiste ou quelque chose de mieux?

Cohn-Bendit:   Je pense personnellement que c'est mieux ou que c'est quelque chose de différent. Il a cessé de dire qu'il veut sortir de l'Europe et de l'euro. Par exemple une interview à l'Allemand Chantelsmplat il dit aux Allemands de "ne pas avoir peur" ...

Journaliste:   ... Ça vous rappelle quelqu'un qui …

Cohn-Bendit:   Oui, mais c'est une attitude très chic et sobre. Il explique qu'il veut réformer l'Etat grec ce qui permettra de réduire sa dette, il va dire: «Je ne peux pas payer pour remodeler la Grèce, faire payer des impôts, réformer l'administration, pour faire un état ​​plus efficace".Il | semble donc être un politicien qui veut mener la Grèce dans le futur mais pour cela il a besoin de réduire la dette.

Journaliste:   Et en même temps il est confronté à presque toute l'Europe qui menace la Grèce du Grexit si Tsipras gagne. Pensez-vous que l'Europe utilisera la victoire probable Tsipra à régler le problème grec ?

Cohn-Bendit:   Pas du tout. Je ne crois pas. Pas tous mais certains néolibéraux qui se sont emparés de la Commission européenne ont certainement compris qu'il faudra négocier avec Tsipras et trouver un compromis. De toute évidence, si Tsipras gagne, la Commission européenne va se comporter normalement avec les gouvernements élus par le peuple.

Journaliste:   Si vous étiez Grecs vous voteriez Tsipras?

Cohn-Bendit:   Je suis en partisan que Tsipras forme un gouvernement, mais je voterais Potami parce que la Potami représente la gauche libérale. Outre leur appartenance aux Socialistes européens au Parlement européen (j'essayerais de les amener vers les Verts ou à proximité !). J'aurais voté pour eux parce qu'ils croient en l'Europe et c'est le parti dont Tsipras a nécessairement besoin pour former une majorité et donc une équipe pour tirer la Grèce vers l'Europe.



Hier j'étais invité à la présentation de quatre candidats de Potami justement. Il m' a été confirmé que les néo-nazis font un tabac particulièrement chez les jeunes dont le taux de chômage est extrêmement élevé. Potami propose une union nationale à l'exclusion de l'extrême-droite.

Potami1.jpg

La tradition veut que les candidats offrent « un coup à boire » dans un bar qu'ils louent à l'occasion. Ici c'était aux frais des candidats, ils ont payé de leur poches.

Soirée bon enfant entre gens qui se connaissent.



En attendant, avec 25% d'abstentionnistes et 15% d'indécis, les jeux ne sont pas faits !



22/01/2015
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